<p>Originaire, sans aucune surprise, de Belgique, ce chou est un hybride élaboré au XIV siècle par des maraîchers de Saint-Gilles (commune de la proche périphérie Bruxelloise), soucieux d’augmenter leur productivité. En effet, poussant verticalement, le Chou de Bruxelles occupe peu de place au sol et permet ainsi des récoltes abondantes en un minimum d’espace. Cette plante potagère bisannuelle cultivée comme une annuelle, appartient à la grande famille des Brassicacées (ex Crucifères). Elle est parfois appelée « Choumette » dans le Nord de la France et porte le nom latin de Brassica oleracea gemmifera. Les latinophiles apprécieront d’ailleurs le nom « Gemmifera » qui se rapporte aux Pierres précieuses. Légume d’automne et d’hiver par excellence, le Chou de Bruxelles a une saveur douce, un peu sucrée, très réconfortante. Cuisiné avec soin, son goût délicat s’associe bien avec le lard, le bacon, la poitrine fumée mais aussi avec la châtaigne. Il se consomme cuit, sauté, braisé ou encore en gratin… Rapidement cuit à la vapeur, il est également excellent froid en salade. C’est un légume riche en fibres, en antioxydants et en vitamines C et B. Le Chou de Bruxelles est un légume bien moins exigeant que la majorité des choux, il se plaît au soleil et en sol modérément riche, surtout en azote. Une terre trop généreusement fumée aurait pour conséquence la production de pommes trop petites, ouvertes ou éclatées. Principal ennemi du chou, la Piéride du chou (Pieris brassicae) est un joli papillon blanc crème aux petites taches noires qui se réveille dès avril-mai pour sévir tout l’été en dévorant ses feuilles. Ne vous laissez pas surprendre et optez pour la prévention en installant de façon étanche, sur des arceaux maraîchers, un voile anti-insecte. Ces voiles sont faciles à mettre en place et réutilisables pour protéger, par exemple, vos cultures de carottes et poireaux.</p>